À l’occasion de l’événement national Roadtrain Girly en lien avec la Journée internationale des droits des femmes, MECATEAMCLUSTER brosse le portrait de plusieurs femmes. Qu’elles soient cheffe d’entreprise, cheffe de projet ou formatrice, trois femmes issues de trois entreprises membres du réseau MECATEAMCLUSTER témoignent de leur parcours et de leur quotidien. Toutes constatent une évolution positive des comportements et le disent haut et fort : oui, les femmes ont toute leur place dans l’industrie ferroviaire ! Deuxième témoignage avec Agathe Fourmond.
Agathe Fourmond, 37 ans, responsable d’activité voie et sécurité chez OMNIFER (85) : « Une femme sur un chantier apporte une autre façon de voir les choses »
Diplômée de l’École Nationale d’Ingénieur de Saint-Étienne en Génie Civil, Agathe Fourmond a commencé sa carrière au sein de SNCF Réseau où elle a acquis une solide expérience en tant que conductrice de travaux/voie puis comme ingénieure QSE. Certifiée en voie et sécurité, elle a ensuite évolué vers un rôle de formatrice et de consultante indépendante, avant d’être nommée en novembre 2024 responsable d’activité voie et sécurité chez OMNIFER en Vendée. Dans ce rôle, elle pilote l’assistance technique et les formations de sécurité, voie, génie civil, maîtrise d’œuvre et assistance à maîtrise d’ouvrage.
Un métier passionnant pour la trentenaire qui adore transmettre et partager, même si elle constate que peu de femmes s’engagent dans cette filière. « En quatre ans de formation, je n’ai eu qu’une seule femme dans mes stagiaires. Mais je vois que cela progresse. Une femme sur un chantier apporte une autre façon de voir les choses. » Pour Agathe Fourmond, les femmes ont toute leur place sur les chantiers et permettent d’apaiser les relations. « On peut jouer un rôle de médiatrice. Avec les hommes, nous avons des façons de communiquer différentes, les désaccords disparaissent plus rapidement quand il y a une femme dans la discussion. »
Autre point à souligner : la solidarité et la bienveillance. « Quand une situation se complique, on s’entraide et ça fonctionne. Dans nos métiers industriels, les relations sont simples, les hommes font preuve de bienveillance envers les femmes. Je suis dans un environnement quasi exclusivement masculin depuis mes études, j’ai toujours été à l’aise. Le milieu ferroviaire est très accessible et j’apprécie pouvoir m’investir de cette manière, de prendre part au bon déroulement d’un chantier ou d’un projet. »